vendredi 27 mai 2016

27 MAI 2016: VEILLE DE DÉPART


Et voilà, le départ c'est demain. Il faudrait s'atteler aux préparatifs...

Mais quelques autres activités vont encore venir nous occuper un peu...



À LA RECHERCHE DE L'HÔPITAL...


Tout d'abord, il nous reste encore une formalité à accomplir avant de rentrer en France: aller dans l'Hôpital où était né Antonin, pour y chercher des bilans de santé qu'on n'a pas trouvés à Fana et qu'il vaut mieux avoir avec nous pour disposer d'un dossier médical complet.

C'est au Sud de Bogotá, à une bonne heure de route de la Casa.

C'est Jorge qui fait de nouveau le chauffeur jusqu'à l'Hôpital de la Misericordia, et qui fera le guide jusqu'au service des archives de l'établissement !
Jorge (que beaucoup de couples de l'AFF connaissent) est plus qu'un chauffeur: les couples peuvent vraiment faire appel à lui pour tout un tas de besoins. Il raconte d'ailleurs qu'avant, il aidait les enfants adoptés, une fois qu'ils avaient grandi, à retrouver leur famille biologique (servant au passage d'interprète). Le tout avec beaucoup de gentillesse. Bon à savoir !

Nous voilà arrivés à l'Hôpital...

C'est donc là qu'Antonin serait né ? L'émotion grandit...


Eh bien non ! Coup de théâtre: les informations que nous avait données Lorena à Fana étaient erronées: après vérification, nous sommes allés dans le mauvais hôpital: nous découvrons qu'Antonin n'est pas né dans l'Hôpital de la Misericordia !

Nous appelons Annette...
Elle vérifie auprès de Fana...
Puis nous rappelle...

Finalement, elle nous confirme qu'Antonin est né encore un peu plus loin, dans un autre hôpital, celui du quartier de Soacha...

Que faisons-nous ? Nous y allons ? Nous n'y allons pas ?

Puis Annette nous rappelle: un double des papiers que nous cherchions et que nous voulions aller récupérer à l'hôpital vient d'être retrouvé dans le dossier d'Antonin à Fana !!!

Inutile d'aller à Soacha par conséquent. Nous ne verrons pas cette fois le vrai hôpital où est né Antonin: nous irons peut-être lors d'un prochain voyage, mais dans l'immédiat, puisque les papiers se trouvent à Fana, inutile de pousser jusqu'à Soacha !


Et Annette, à qui nous avions dit au-revoir la veille, va encore une fois nous aider: pendant que nous revenons des quartiers Sud, la voilà qui décide de partir à Fana pour aller nous chercher la copie des papiers en question ! Après sa mission, la voilà qui continue encore à nous rendre des services !!!

Et en prime, Annette nous précise qu'elle a pensé à autre chose: elle va aussi aller dans la journée à la Notaria où Pablo avait été enregistré il y a 5 ans. Même s'il a un passeport, on risque de nous demander demain à l'aéroport un acte de naissance de Pablo: Annette préfère donc que nous en ayons un exemplaire avec nous.

Annette nous amènera tout cela d'ici ce soir à la Casa !
Elle n'arrête jamais. Nous nous reposons donc une nouvelle fois sur elle.



Dans tous les cas, le déplacement de ce matin dans les quartiers Sud de Bogotá était donc un déplacement pour rien...



Pour rien ?

... pas tout-à-fait...




LES GRAFFITIS BOGOTANOS

Eh non, cette virée dans le Sud de Bogotá n'aura pas été pour rien.

D'abord parce que cela permet de découvrir un peu le Sud de la ville, des quartiers bien plus pauvres que les quartiers nord où nous résidons, et du coup nettement moins touristiques.

Ensuite parce que Jorge connaît Bogotá comme sa poche et connaît des sites à découvrir même dans des endroits qui ne sont pas forcément touristiques !!!

Et dans ce quartier, Jorge sait qu'il y a d'extraordinaires graffitis à découvrir.



Eh oui, Bogotá est la ville des graffitis...



Autrefois considéré comme un acte de vandalisme, le graffiti a gagné ses lettres de noblesse à Bogotá. C'est devenu un mode d'expression et le maire de la ville, plutôt que de le combattre, a décidé de l'organiser.



De simples graffitis, ils sont devenus de véritables fresque murales, et la capitale colombienne encourage désormais cet art en rétribuant même certains des artistes qui viennent décorer les murs !



Dès lors, les graffitis se font moins sauvages. La municipalité a alloué aux artistes plusieurs vastes complexes muraux, et dès lors, des rues entières leur sont réservées, et de véritables oeuvres d'art fleurissent ainsi dans la capitale.



Quelques petits exemples de cet art de rues...

Une escapade assez insolite.






LA FABRIQUE DE CAFÉ


Et toujours dans ces quartiers Sud, Jorge connaît aussi une fabrique artisanale de café (Cafe de la Fonda).

Une devanture d'un autre temps, un petit bar qui ne paie pas de mine...



... et derrière, dans l'arrière-boutique...



un exemple local de production de café !


Nous n'avons pas eu l'occasion d'aller découvrir la région du café. Nous irons plus tard, lors d'un autre voyage. Mais il reste au cœur de Bogotá, dans des zones peu touristiques, d'authentiques petites fabriques comme celle-ci.


Et comme si nos valises n'étaient pas suffisamment pleines, et même si ça prend un peu de place, c'est décidé: on négocie avec Jorge l'achat de quelques sacs de café en toile vides pour en ramener en souvenir.
Avis aux amateurs: nous donnerons bien 4 ou 5 sacs pour le stand artisanat de la Fête de l'AFF du mois de septembre: ce n'est pas si facile à trouver en France ce genre de choses !


Authenticité garantie, gringo !



DIVERCITY... JAMAIS DEUX SANS TROIS !

C'était le rêve de Pablo: revenir une dernière fois à Divercity avant de partir.

Nous y sommes déjà allés 2 fois (voir nos posts du 28 avril et des 3/4 mai)... Nous y retournons une dernière fois cet après-midi.

Dans le taxi qui nous ramène au Centre Commercial Santafé où est situé Divercity, Pablo est ravi !


Mais quels métiers va accomplir Pablo cette fois à Divercity ?



Policier...



Footballeur professionnel (ça vous étonne ?)...



Livreur de colis...



Et il exercera encore quelques emplois divers et variés, histoire de finir d'enrichir son CV avec encore quelques métiers...


Bon, il y a certains métiers pour lesquels nous n'avons pas bien su de quoi il s'agissait ni comment Pablo allait les expliquer dans son CV !!!



Ah Divercity ! Nous en repartons avec plein de souvenirs dans la tête !


Quel parc, quelle fête !!!




DERNIER SOIR

Cette fois, nous n'avons plus le choix. Il faut préparer les bagages. Comment allons-nous faire rentrer dans nos valises tout ce que nous avons à ramener en France ???

Pour ne pas être trop dans les pattes de Papa et Maman dans cette délicate mission, nous convenons avec Pablo qu'il vaut mieux qu'il passe une dernière soirée en compagnie des autres enfants de la Casa...



Quant à Antonin ... euh... comment dire... peut-on vraiment dire qu'il nous aide ?
Et dans quelle valise le ranger... ???


Hasta mañana pour nous envoler tous ensemble !!!


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