28 MAI 2016: L'ENVOL VERS LE FUTUR

PARÉS AU DÉPART !

C'est le grand jour. Nous partons cet après-midi.

Nous avons réussi à boucler toutes nos valises, nous avons tous les papiers...

Nous avons nos billets d'avion...

Les voyageurs se sont refaits une beauté pour s'envoler vers la France...

Nous avons dit au-revoir à tout le monde à la Casa...

Ingrid, douce et souriante, efficace et attentionnée...

Laura, qui avait organisé avec beaucoup de professionnalisme quelques uns de nos déplacements, comme par exemple nos participations aux matches de football de Pablo (d'où son surnom donné par Pablo: "la dame du foot" !)...

... ou encore la gentille Teresa, qui se réjouit de serrer Antonin une dernière fois dans ses bras...

Au-revoir Clara, la grande copine de Pablo, ou plutôt "Clara, mi amor", comme l'appelle Pablo !!!...

Teresa, qui décidément ne lâche plus Antonin !...

Erica, toujours là pour nous aider également...

Teresa (encore !!!) et bien entendu, le grand complice de Pablo: Carlos !

Toutes et tous ont un peu fait partie de notre famille pendant plusieurs semaines. Ils étaient notre chez nous de passage, notre foyer colombien.

Ils nous ont offert le meilleur de ce qu'ils savaient faire. Ils nous ont offert leur disponibilité, leur dévouement, leur sens de l'hospitalité et du service, leur sourire et leur bonne humeur.

Et Carlos a même offert à Pablo un petit pendentif en souvenir de lui... cadeau que vous ne verrez cependant pas sur la photo: Pablo l'a bien vite glissé dans sa poche de peur de le perdre !!!

Merci pour tout, nous ne vous oublierons pas !

Depuis la fermeture de la Casa Yaroslava où nous avions séjourné il y a 5 ans, pouvions-nous être mieux entourés, pour démarrer notre existence à 4, qu'à la Casa Zuetana ?

Merci à toutes et tous !!! Merci !!!

ELDORADO

Cette fois, ça y est, nous voilà partis !

German, un chauffeur appelé par la Casa Zuetana, et qui a fait du transport des familles adoptantes sa spécialité, nous amène à l'aéroport.

Le fameux aéroport El Dorado, si moderne désormais !

Tout se passe bien. Nous enregistrons sans encombre les valises...

Puis nous franchissons avec succès les formalités de douanes et de police aux frontières...

C'est bon, jusque là tout va bien... Annette nous avait préparé tous les papiers comme il le fallait.

Enfin, libérés de nos craintes qu'il manque un papier et libérés de nos quelques dizaines de kilos de bagages, nous allons passer un moment au salon Airfrance...

Détente, casse-croûte et biberon en attendant le vol.

Pablo en profite pour regarder en direct sur la télévision du Salon Aifrance, la finale de la "Champions League" entre Madrid et ... Madrid...

Antonin quant à lui, se repose un peu dans les bras de Maman.

Comprend-il qu'il va faire un grand voyage et quitter sa Colombie natale ???

... L'heure approche. Le vol pour Paris est annoncé...

C'est pour bientôt !

Dernier magasin de souvenir: Pablo craque pour un oiseau aux couleurs de la Colombie. Vraisemblablement un ara...

Pablo cherche un prénom colombien à lui donner.

Carlos ? Non, c'est déjà pris par Carlos.

Nairo, comme Quintana, le sportif préféré de Pablo ? Non, c'est pris aussi. Justement par Quintana.

Papa lui propose "Fabian" ? Pourquoi pas: Pablo n'en connaît pas. Et puis "l'ara Fabian", ça le fait, non ?

Option finalement non retenue par Pablo, qui décide au bout du compte de l'appeler "Colombia" !

Puis nous passons en salle d'embarquement.
On voit l'avion !!!

Et nous voilà à l'intérieur.

Surclassés en classe affaires, comme à l'aller.

Le bonheur !

Antonin a l'air détendu: il passe des bras de Maman aux bras de Papa...

Il paraît plutôt content !

Oui, il a décidé de voyager en chaussettes: les chaussures c'est trop lourd à porter !

D'ailleurs, Maman et Pablo aussi décident d'abandonner leurs chaussures pour les 11 heures de vol à venir. Profitons donc des pantoufles Airfrance qui nous sont offertes !

Puis les réacteurs vrombissent... nous décollons !

Au-revoir Bogotá, nous laissons en bas la courte existence d'Antonin et plein de jolis souvenirs pour nous envoler vers la France, où va s'écrire désormais l'essentiel de notre futur...

Bon, pour Antonin, le futur proche, c'est d'abord un biberon, et dans la foulée, la nacelle Airfrance...

Oui, la fameuse nacelle Airfrance, dans laquelle Pablo avait déjà passé la majeure partie de notre voyage vers la France il y a 5 ans...

... et comme Pablo il y a 5 ans, Antonin n'attendra même pas d'avoir passé l'espace aérien de la Colombie pour s'endormir, détendu, serein, et probablement sans trop savoir que là-bas, de l'autre côté de l'Atlantique, une famille l'attend... Demain il rencontrera ses grands-parents, sa famille.

Demain il sera en France et nous ne nous quitterons plus !